Dernière peinture des vacances, je promenais la figurine sous-couchée de Mystic Warrior Kieran dans ma boite de transport depuis plus de 6 mois. Lionel des Ambarres m’avait mis au défi de le peindre dans le cadre d’un challenge Star Wars amical, challenge que j’ai perdu puisque l’échéance était en mars dernier. Quand bien même, cette sculpture de Kev White a été très plaisante à peindre ; la qualité des figurines Hasslefree n’est plus à démontrer.
Profitant de plusieurs séances de peinture chez Gaël (merci), j’ai peint ce petit Peregrin Touque issu de la boîte de jeu du Seigneur des Anneaux. La sculpture est objectivement atroce, aussi je ne suis pas trop embêté avec les lignes d’ébarbage.
J’ai terminé cet après-midi la peinture d’un Space Marine du chapitre Imperial Fist. Je le doterai d’un socle minimal, de décalcomanies et peut-être de quelques effets d’usure très bientôt. Le but n’est pas d’en faire un modèle d’exposition, mais un support d’explications pour l’atelier de peinture de figurines d’OctoGônes 7, dont je n’avais toujours pas posté l’affiche.
Cet oubli étant réparé, voici quelques photos du Space Marine en question.
Je n’ai toujours pas pris le temps de poster quelques photos du Lugdunum Show 2016, mais je compte bien y remédier sous peu. En guise d’acompte, voici le Space Marine de la Compagnie de la Mort et la Furie que j’ai présentés. Le display m’a permis de récupérer une médaille de bronze en Master Peinture, joie !
Voici la deuxième recrue pour mon clan Deathskull. Comme la précédente, cette figurine m’a été offerte par Éric. J’espère m’occuper des bras bientôt. La quantité de détails sur cette figurine m’a déjà tenu en haleine pendant plusieurs séances de peinture avec la Fantask Team et l’AFMS les Ambarres. Je ne suis pas complètement convaincu par le symbole peint à main levée sur le disque dorsal, que je ne juge pas encore suffisamment net.
Le 5 mars, les membres de la Fantask Team étaient invités par Laurent à peindre et à jouer chez lui à Zombicide. Pendant le Lugdunum Show, j’avais convenu de peindre pour notre hôte sa figurine de Mitch et de la lui remettre le jour J.
3 h de peinture environ, en commençant dans le frais par les jeans. Un grand plaisir à peindre. Je n’avais jamais joué à Zombicide. Nous avons fait 2 parties de la Saison 1, 1 victoire, 1 défaite, c’était très chouette.
Sauf éventuelles retouches, l’irréductible gauloise made in Hasslefree est terminée. La prochaine étape sera de peindre sa meilleure amie Tilda, tombée dans la potion magique quand elle était petite.
Lorsque je parle de peinture de figurines avec des non figurinistes, on me demande fréquemment si j’utilise un pinceau à un seul poil pour peindre. Par son incomparable finesse, un tel outil ne devrait-il pas forcément conférer au peintre la précision ultime ? Ce serait oublier qu’un unique poil n’a aucune capacité à absorber la peinture. S’il ne peut transporter les pigments jusqu’à la figurine, un pinceau ne sert à rien. Mais qu’en est-il de ses proches cousins, les 2/0 et 3/0 au nombre de poils extrêmement réduit ?
Pour peindre William, quel pinceau utiliseriez-vous ?
La peinture acrylique a ceci de caractéristique, entre autres choses, que son temps de séchage est très court. Comme la capacité d’absorption d’un pinceau fin est moindre que celle d’un pinceau plus gros, la peinture absorbée a tendance à y sécher plus vite. Ainsi, lorsque j’utilise un pinceau très fin pour emporter une toute petite quantité de peinture jusqu’à la figurine, le temps que je réalise le geste, la peinture est souvent déjà sèche. L’utilisation d’un retardateur acrylique permet certes de contourner cette difficulté, mais j’aime autant éviter.
Lorsque la peinture se refuse à sortir, on peut être tenté d’appuyer plus fort sur le pinceau, comme on presse fortement une éponge pour la vider. L’effort exercé sur les poils d’un pinceau très fin les courbe d’une façon difficilement prévisible. Une pression excessive peut faire déraper la pointe du pinceau et gâcher le travail. La longueur des poils aggravant ce phénomène, si la touffe est peu fournie, je suis plus à l’aise avec des poils courts.
Sauf qu’un pinceau à poils courts s’abîme beaucoup plus vite qu’un pinceau à poils longs. Par capillarité, la peinture remonte le long des poils. Plus les poils sont courts, plus la virole recueille des pigments qui, par leur accumulation à cet endroit, déforment la touffe, rendant le pinceau de moins en moins utilisable.
Ces raisons font que j’utilise principalement — et recommande — un pinceau à poils longs et nombreux, de taille 0 ou 1, avec une pointe irréprochable ; par exemple celui de droite sur la photo.