Du beurre dans l’acrylique

Hier, alors que je passais filtre après filtre sur l’épaule d’un gretchin, je me suis rendu compte que les pigments n’adhéraient plus. L’impression se confirma lorsqu’avec un pinceau humide j’enlevai sans difficultés les couches de peinture les plus récentes.

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Or, il y a un an ou deux, à la même époque, j’avais rencontré un problème similaire en peignant l’épée d’un Skaven. J’avais alors cru que la succession des filtres colorés avait fini par recouvrir le léger grain produit par la sous-couche et satiné la surface, me compliquant singulièrement la tâche.

Une intuition m’est venue cette nuit en faisant le lien entre ces deux expériences malheureuses. La cause ne serait-elle pas plutôt d’ordre gastronomique : la cuisine de maman, responsable des dégradés difficiles ? Voilà une hypothèse assez révoltante, mais très plausible. J’ai en effet pris cette détestable manie, dont les « acryleux » sont coutumiers, de refaire la pointe du pinceau avec la bouche, et par la même occasion, d’en imprégner les poils de salive.

En théorie donc, ne plus porter le pinceau à la bouche résoudrait le problème. Je vais essayer de supprimer ce geste malvenu, afin de voir si les dégradés sortent mieux.

 

1 réflexion sur « Du beurre dans l’acrylique »

  1. Arnaud Collomb

    Hmmm utiliser du beurre comme médium, c’est assez original.

    Je suis sûr que ça réduit les tensions de surface et que le pinceau doit bien glisser sur la figurine 🙂

    Répondre

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