Archives mensuelles : décembre 2015

Le mythe du pinceau à un poil

Lorsque je parle de peinture de figurines avec des non figurinistes, on me demande fréquemment si j’utilise un pinceau à un seul poil pour peindre. Par son incomparable finesse, un tel outil ne devrait-il pas forcément conférer au peintre la précision ultime ? Ce serait oublier qu’un unique poil n’a aucune capacité à absorber la peinture. S’il ne peut transporter les pigments jusqu’à la figurine, un pinceau ne sert à rien. Mais qu’en est-il de ses proches cousins, les 2/0 et 3/0 au nombre de poils extrêmement réduit ?

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Pour peindre William, quel pinceau utiliseriez-vous ?

La peinture acrylique a ceci de caractéristique, entre autres choses, que son temps de séchage est très court. Comme la capacité d’absorption d’un pinceau fin est moindre que celle d’un pinceau plus gros, la peinture absorbée a tendance à y sécher plus vite. Ainsi, lorsque j’utilise un pinceau très fin pour emporter une toute petite quantité de peinture jusqu’à la figurine, le temps que je réalise le geste, la peinture est souvent déjà sèche. L’utilisation d’un retardateur acrylique permet certes de contourner cette difficulté, mais j’aime autant éviter.

Lorsque la peinture se refuse à sortir, on peut être tenté d’appuyer plus fort sur le pinceau, comme on presse fortement une éponge pour la vider. L’effort exercé sur les poils d’un pinceau très fin les courbe d’une façon difficilement prévisible. Une pression excessive peut faire déraper la pointe du pinceau et gâcher le travail. La longueur des poils aggravant ce phénomène, si la touffe est peu fournie, je suis plus à l’aise avec des poils courts.

Sauf qu’un pinceau à poils courts s’abîme beaucoup plus vite qu’un pinceau à poils longs. Par capillarité, la peinture remonte le long des poils. Plus les poils sont courts, plus la virole recueille des pigments qui, par leur accumulation à cet endroit, déforment la touffe, rendant le pinceau de moins en moins utilisable.

Ces raisons font que j’utilise principalement — et recommande — un pinceau à poils longs et nombreux, de taille 0 ou 1, avec une pointe irréprochable ; par exemple celui de droite sur la photo.

Peinture de figurines au musée gallo-romain de Lyon

Dimanche dernier, je suis allé au musée gallo-romain de Lyon peindre des figurines. La notion peut surprendre, tant il est vrai que ce n’est généralement pas pour peindre mais plutôt pour se cultiver que l’on va au musée. Pourtant, les gens de Trollune (et une partie des bénévoles qui interviennent dans l’animation d’OctoGônes) ont été invités pour faire partager au public leur passion pour les jeux. Au programme, en plus de l’exposition permanente : jeux de société, jeux vidéo, murder parties et peinture de figurines.

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Le site du musée gallo-romain, sur la colline de Fourvière, peu avant l’ouverture du musée au public

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AFMS les Ambarres : défi décors

Nous avons démarré lors de la réunion de novembre des Ambarres, le défi décors, un événement dont le but est que nous améliorions la réalisation des socles de nos figurines. Organisateur du défi, Franck a remis à chacun de nous une compilation d’articles traitant de la fabrication de décors et un cube en bois. Chacun a ensuite tiré au sort une saison à représenter sur son cube. J’ai hérité de l’hiver.

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De retour du FIMAJE 2015

Les 28 et 29 novembre, la Compagnie des Trolls nous a accueilli à Antibes pour la 5ème édition du FIMAJE.

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Avec la sortie imminente du Réveil de la Force, Antoine Racano et sa bande ont voulu rendre hommage à l’univers de Star Wars. L’association Cosplay Azur paradait ainsi dans les espaces du Fort Carré, tandis que le concours de figurines et de maquettes s’est doté d’une catégorie spécifique regroupant chevaliers Jedi, seigneurs Sith et chasseurs interstellaires.

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Quelques-unes des figurines présentées dans le cadre du challenge Star Wars

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